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Cinquante-deuxième étape : Rio de Janeiro

L'unique, l'immense, l'exceptionnelle Rio. Nous y voici enfin après 6 mois et demi de voyage. On a prévu une bonne grosse semaine pour profiter au maximum de la ville.

On se rend directement chez notre hôte, Maíra, une jeune étudiante en anglais de 23 ans qui vit seule dans son appartement, au nord-est de Rio, dans le quartier de Vila Isabel, proche du stade Maracanã. Étant absente, on se fait accueillir par son sympathique et volubile voisin, Silvio, un grand gaillard de 2m et 110 kilos, garde du corps.

Malgré quelques difficultés pour communiquer ensemble (son anglais est moyen & notre portugais est très limité) on passe un bon moment avec lui : il nous présente à quelques amis, aux commerçants du quartier, et nous invite à faire du sport avec lui. On fait connaissance avec Maira tard le soir-même (elle travaille jusqu'à 23h30 a l'aéroport) mais très brièvement du fait de la fatigue générale.

On ne perd pas de temps et le lendemain direction le centre-ville carioca (nom des habitants locaux) : le marché aux puces de Saara, l'église Candelaria, le musée culturel Banco do Brasil, la cathédrale bizarre, le quartier Lapa, son bondinho (petite crémaillère qui relie le quartier avec celui de Gloria), l'escalier Selaron, le parc das Ruinas et sa vue sympa sur une partie de la ville. Puis on se promene tranquillement dans les quartiers plus huppés de Flamengo, Catete & Botafogo avant de rentrer. Une première journée bien remplie avec beaucoup de kilomètres donc, qui nous aura permis de prendre le pouls de la ville, sous un soleil radieux (qui ne va malheureusement pas durer). On aura aussi goûté notre première feijoada, plat typique brésilien à base de haricots rouges, boeuf, porc, avec des légumes et de la farofa, assez "lourd". Une sorte de pot au feu à la brésilienne mais plus fort en bouche. Impression assez mitigée au final...On aura eu le mérite de goûter (ce que l'on s'est obligé à faire dans chaque pays, en bons vivants que nous sommes).

Samedi matin, direction la Lagoa, grand lac en plein centre-ville où on a loué des velibs locaux pour en faire le tour avec Maira, plutôt sympa ! Et l'après-midi, un moment tant attendu pour Thomas : on est allé voir un match de foot. Bon c'était pas Flamengo, mais Vasco de Gama contre Goias (ville près de Brasilia) en D2 brésilienne. On s'y est rendu en "carrezinho" petits bus de quartiers qui font les navettes jusqu'au stade. Un stade à l'ancienne avec une architecture particulière, le tout dans une ambiance bon enfant : Vasco est le club carioca cher à la classe populaire ; les supporters viennent en famille, avec leurs bébés, et supportent leur équipe de la 1ère à la 90ème minute. Un vrai bon moment ! (Pour Julie aussi). Le soir, on a entendu la coutume locale : les pétards, qui proviennent des favelas aux alentours, qui ont la particularité de quasiment toutes surplomber la ville. Elles servent à signaler l'arrivée de forces policières à l'intérieur de cette même favela ou la livraison d'une cargaison de drogue : bem-vindos à Rio !

Le dimanche, on se décide à aller au Christ Rédempteur, en empruntant un chemin de trail dans un parc de la ville. Nous découvrirons sur place qu'il est fermé à cause de la pluie qui tombe depuis le matin et ceci pour la journée... Quelque peu dépités, on ne se laisse pas abattre et décidons d'aller à pied au Pao de Açucar. Le soleil revenant,et la motivation avec, on se retrouve donc à monter dans la cabine en haut pour avoir une vue panoramique absolument magnifique de la ville : l'aéroport en plein centre ville au bord de l'eau avec ses avions qui atterrissent, les hélicos, le Christ au loin, etc... La magie de Rio opère sous nos yeux, pour notre plus grand bonheur. On poursuivra notre journée en se promenant dans le quartier d'Urca, en dessous du Pain de Sucre, très calme et agréable au demeurant, avec ses petites plages discrètes.

Le lundi sera "lazy" : une journée de repos que nous ne sommes que rarement accordés durant ces 7 mois de voyage, avant de saluer notre très sympathique et adorable hôte Maira, que nous n'aurons que trop peu vu du fait de sa super-activité (elle cumule 2 jobs pour pouvoir financer son inscription dans une fac australienne) mais avec qui nous partagerons un bon goûter et quelques parties de Xbox.

Direction notre dernier hôte en Couchsurfing (en principe) du voyage : Mark, un journaliste anglais freelance de 36 ans, qui habite un appartement assez grand en plein cœur de Copacabana, à 600 mètres de la plage. On arrivera le soir chez lui, faisant rapidement connaissance. La météo est devenue mauvaise entre-temps ; précision importante qui aura son influence pour les jours à suivre.

Le lendemain on décide d'aller faire un tour vers Ipanema & Leblon, deux autres plages mythiques de Rio, bien que sachant que la pluie serait au rendez-vous, mais pas en continu. Une journée trempée donc, et finalement peu productive.

Les deux journées suivantes seront consacrées aux achats de fin de voyage, qui soins beautes de Julie, avant de décoller pour la dernière étape du périple : Ilha Grande.

Ate mais tarde.

Thomas-Julie


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