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Trente-deuxième étape : Canoa et province de Manabi

  • Thomas
  • 28 mars 2016
  • 3 min de lecture

Après un trajet qui ne fut pas de tout repos, nous arrivons enfin à Bahia de Caraquez, ses moustiques, et sa chaleur humide, où nous attend Charline, la cousine de Julie, puis nous nous dirigeons vers Canoa : la journée sera tranquille : plage avec une eau plus que tiède & sieste, avant d'aller dîner et dormir chez une des amis de Charline, Anne-Julie, bretonne (et rennaise) qui habite dans une sympathique ancienne finca (ferme) rénovée en plein cœur de la forêt de Canoa.

Le lendemain direction Rambuche (la campagne vraie), ou nous établirons notre camp de base, pour rencontrer le dénommé Baron (si si), autre ami équatorien de Charline. Il habite une cabane en pleine forêt (dont lui et sa famille sont en partie propriétaires), entourée d'arbres fruitiers, et vit en compagnie de ses cochons, dindes & poules et de sa petite chienne. Nous passerons la soirée à parler de tout et de rien en compagnie de ces deux joyeux lurons en goûtant les délicieux produits du jardin et la boisson phare locale : la caña manabita (liqueur de sucre à 40 degrés).

Le jour suivant, nous partons à la découverte de singes sauvages situés un peu plus haut dans la forêt, que nous n'aurons malheureusement pas la chance de voir. Puis l'après-midi à Bahia où nous siroterons quelques bières au bord de la plage, en profitant du son US 80's et du barbecue aux alentours. Julie profitera aussi de quelques matinées pour prendre des cours de surf et se perfectionner en compagnie de Cedric, un basque, qui détient une école de surf à Canoa. Nous irons également pique-niquer sur une magnifique plage déserte, avec un superbe coucher de soleil, juste pour nous. L'un des bons moments de cette semaine.

Après ces quelques jours de "repos" dirons-nous, on passe aux choses sérieuses le lendemain, et direction la cabane de Baron pour effectuer quelques travaux. Sans Julie en revanche, qui bien qu'ayant cuisiné de délicieuses lasagne la veille en léger état d'ébriété, restera à quai, à cause de problèmes d'estomac et de maux de tête. La cabane est nichée en haut d'une colline de l'autre côté de la forêt familiale, et le chemin est assez tortueux (machette et 4x4 indispensables pour pouvoir y accéder). La vue y est superbe et le calme impressionnant. Thomas s'occupe de réaliser un four, entre autres.

Redescendus en début d'après-midi, les garçons seront contraints de laisser le 4x4 dans la forêt : avec le chemin rendu boueux par la pluie et devant une montée assez raide, le 4x4 ne montera pas.

Retour à la cabane le lendemain (à cheval pour Julie, heureuse comme tout accompagnée de toute sa meute de chiens) , après avoir nourri les imposants cochons du frère de Baron, également propriétaire d'une ferme de plusieurs hectares située non loin de la. Nous nous occuperons tous les 2 de "reforestar" une douzaine d'arbres sur le terrain : nous contribuons à notre manière aux développement durable !

Dernière soirée donc ici : direction Canoa pour siroter de nouveau quelques mojitos & bières tous ensemble et profiter des derniers moments.

Petite précision : les contrôles de police sont beaucoup moins répandus, et il est de coutume ici boire au volant (avec modération évidemment, et les quantités dans les verres sont moindres ici également). Plus généralement les équatoriens sont assez libres de fumer & boire sans avoir à "faire attention" comme en France : un sentiment de liberté (temporaire) assez agréable pour nous autres français habitués à autre chose...

Dernier jour donc et nous rendons visite à Lucho Mambo, le frère aîné de Baron, à Jama (20-25min de Rambuche). Celui-ci est propriétaire de plusieurs fermes, terrains et maisons sur la région et nous invite à "almorzar" (déjeuner) au bord de la mer, avant de nous faire visiter son imposant patrimoine, en rencontrant des locaux (leur famille, les Cevallos est connue et reconnue dans la région) avec qui nous partagerons quelques bières (lorsque deux connaissances se rencontrent, il n'est pas rare de s'arrêter une heure ou plus, c'est très commun ici).

Vient l'heure du grand départ le soir à 23h30 et des adieux : nous aurons passé sûrement notre meilleure semaine ici en Equateur : de la nourriture en grande quantité, un peu de cocktails caseros, des rencontres humaines inoubliables, des paysages à couper le souffle et plus globalement un dépaysement agréable.

Milles mercis à Charline et ses amis pour cette semaine manabesque !

Direction la capitale, Quito !

Thomas & Julie


 
 
 

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