Dix-septième étape : Oruro
- Thomas
- 4 févr. 2016
- 3 min de lecture
Sur les conseils de voyageurs divers, nous nous rendons à Oruro, ou commence en ce dernier week-end de Janvier le carnaval de la ville, un des plus grands d'Amerique du Sud.
Nous connaissions l'existence de ce carnaval, grâce à un dvd sur la Bolivie visionné avant notre départ (veille informationnelle héhé), mais nous ne l'avions pas prévu dans notre programme, ayant totalement oublié les dates.
Après un petit détour par Potosi (moins coûteux depuis Sucre), nous arrivons le vendredi en fin d'après-midi à Oruro, ville d'environ 400-500 000 habitants. Au terminal de bus, nous demandons notre chemin pour nous rendre à l'hostel dans lequel nous avons réservé une nuit (pour une fois), afin de ne pas trop gamberger : les hébergements sont presque tous remplis pour le carnaval et les prix explosent : parfois 5 fois le prix habituel.
En questionnant des locaux, nous tombons sur (on ne sait plus son prenom, on l'appellera Jose) qui a la particularité d'être à la fois avocat, ingénieur chimique et qui possède un mini-zoo (rien que ça). Il nous propose une chambre chez l'habitant (ses parents en l'occurrence) en plein centre.
Nous montons donc avec lui, voir à quoi ressemblent les chambres. Après avoir fait connaissance avec la famille et satisfaits par le rapport qualité-prix (que nous avons décidé) et surtout la déco intérieure kitsch à souhait, nous laissons nos gros sacs pour aller dormir à l'hostel Graciela.
Le lendemain, après un très bon petit déjeuner, nous repartons chez Nora (la mère de Jose) déposer le reste de nos affaires, puis nous rendons au Socavon, près de l'église principale de la ville où les bandas (regroupement de quartiers de différentes villes des alentours) jouent déjà de la trompette et autres instruments à l'unisson.
Ensuite, nous nous rendons dans les hauteurs de la ville (la Virgen, entre autres) pour avoir une vue d'ensemble, où nous rencontrons des boliviens de Cochabamba, ville proche, qui nous propose de venir découvrir leur ville. Après la rédaction des articles des villes précédentes sur le blog, dans un cyber, nous rencontrons Chloé, une française originaire de Dunkerque, mais qui est en Sciences Po à Rennes (le monde est petit, où les bretons sont partout ; probablement la seconde option), qui étudie un semestre à Mendoza (Argentine). Elle se propose de se joindre à nous, ce que nous acceptons évidemment. Le soir, nous mangeons tous les 3 dans un resto pour la modique somme de 3,5€ par personne, puis après avoir déambulé dans les rues remplies de festivaliers ivres puissance 10, nous rentrons vers 0h.
Le lendemain a lieu le défilé avec les danseurs des différentes "bandas" : El Ultimo Convite, soit 13h de défilé non-stop dans tout le centre-ville, et un cortège long de 4km, que nous suivrons avec attention toute la journée (sauf entre les pauses repas). Bien que les déguisements colorés ne soient prévus que le samedi suivant pour la clôture, c'est assez sympa à voir : événement retransmis sur la télévision nationale, c'est une vraie fierté pour les locaux, et même si certains défilent sans trop se prendre au sérieux et parfois ivres, certains sont véritablement en trans et donnent tout !
En tant qu'étrangers-ovnis, nous avons régulièrement le droit à une accolade de la part des participants.
Le soir, nous nous couchons assez tôt, après un bon combo soupe-pâtes avec Chloé, avant son départ.
Direction la capitale la plus haute du monde le lendemain.
Hasta luego !


















J&T
Comentários