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Seizième étape : Sucre

  • Thomas
  • 30 janv. 2016
  • 2 min de lecture

Nous voici à Sucre après 4 heures de route dans les montagnes (trajet classique, pas désagréable pour les yeux). Sucre est la capitale administrative du pays et la seconde ville du pays. Au niveau de l'architecture on retrouve une nouvelle fois le style colonial hispanique. Sucre étant considérée par beaucoup comme la plus jolie ville du pays, de par ces nombreux bâtiments coloniaux blancs présents dans le centre-ville. Nous rencontrons deux français (la French Connexion, toujours) qui nous conseillent un hostel où nous nous rendons de suite, le Pachamama (déesse inca de la terre, vénérée par la plupart des boliviens, pour la petite explication culturelle). Là encore, les prix dérisoires favorisent nos porte-monnaies : 12€ à 2 la chambre double privative avec salle de bain. Le lendemain, nous rencontrons un couple de français qui font le tour du monde lors du petit déjeuner : Pauline et Morgan, deux ingénieurs parisiens qui ont pris une année sabbatique pour voyager (leur blog : popomomoontour.wordpress.com). Nous passons quasiment la matinée à échanger avec eux, puis d'autres français viennent se greffer à la discussion : une véritable invasion française, qui s'explique par le fait que l'hôtel en question est conseillé par Le Routard. L'après-midi nous découvrons le centre-ville et les grèves locales (petits producteurs - grande distribution, remake version bolivienne) qui paralysent le centre ville. En fin d'après-midi, nous nous rendons à l'office de tourisme (gérée par la police, qui a aussi cette fonction ici) cueillir de l'information supplémentaire, ou nous resterons finalement 1h à parler avec notre interlocutrice sur la société bolivienne et le prochain référendum organisé prochainement par le gouvernement d'Evo Morales pour modifier la Constitution et permettre à celui-ci de pouvoir être éligible à vie. Une décision assez bizarre pour un gouvernement officiellement de gauche mais qui ne surprend pas la policière avec qui nous discutons : Morales n'est pas forcément celui que l'on croit... Elle-même considère que c'est un régime dictatorial, ce qui ne paraît pas forcément faux au vu des explications données par celle-ci. Une discussion des plus intéressante donc, ou l'on a pu également comprendre que les regards insistants et pas forcément amicaux au premier abord des boliviens à notre égard n'avaient pas une signification négative, bien au contraire : les occidentaux sont enviées pour leur confort de vie et leur apparence. Le soir, nous nous réunissons autour d'un apéro 100% franchutes entre sudistes, nordistes et bretons. Le lendemain nous poursuivons notre découverte de la ville puis nous préparons notre départ pour Oruro, où nous allons nous rendre à l'un des carnavals les plus importants d'Amérique du Sud, bien que n'ayant peu de solutions d'hébergements pour l'instant. Stay tuned ! Thomas&Julie


 
 
 

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