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Quarante-et-unième étape : Maicao & Cabo de la Vela

  • Thomas
  • 24 avr. 2016
  • 2 min de lecture

On poursuit notre itinéraire toujours plus au nord de la côte caribéenne donc, et direction la Guajira (région anciennement considérée comme la plus violente de Colombie) et la ville de Maicao dans un premier temps.

Maicao, situé à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec la Venezuela, est une ville commerçante et qui compte l'une des plus grandes communautés musulmanes du continent (ils ne sont plus que 1000 aujourd'hui mais beaucoup plus auparavant). Notre ami Júlian, de Cali, nous en avait parlé et cela avait attiré notre attention, au vu du contexte actuel "tendu" en France, de voir comment était perçue cette communauté, bien que les proportions ne soient pas comparables évidemment.

On se trouve donc un petit hôtel "barato" pour la nuit et le lendemain tôt, nous nous rendons à la mosquée.

Petite visite guidée avec un local, en petit comité, qui fut fort intéressante : la mosquée compte aussi un "colegio" arabo-anglais que nous n'avons qu'entraperçue mais c'était assez intéressant : la communauté musulmane est bien implantée et contribue grandement au développement économique de cette petite ville.

Après cette visite religieuse, nous nous dirigeons vers le Cabo de la Vela, avec un "carito", ici un 4x4 pick-up réaménagé pour emmener du monde a l'arrière jusqu'au Cabo au départ d'Uribia (ville entre le Cabo et Maicao), environ 2h de trajet avec les locaux, en passant par des paysages désertiques, encore une fois très dépaysant.

On arrive sur place et trouvons donc rapidement un logement, somme toute sympa, avec une cabane au bord de l'eau (on sera bercé par le bruit des mini-vagues pour dormir le soir). Le Cabo est très prisé des kite-surfeurs pour ses eaux calmes et un vent assez important. On y trouve quasiment que des hébergements-restaurants. Après avoir posé les sacs, on ira se promener au phare situé non loin du village pour voir le coucher de soleil et le soir petit plaisir personnel : de bonnes langoustines a un prix 7 à 8 fois moins élevé qu'un restaurant en France.

On se lèvera tôt le lendemain matin pour aller au Pilon de Azucar, un bloc de pierre haut d'environ 100 mètres, apprécier la vue d'ensemble, avec un vent là aussi très fort, avant de plier bagage pour revenir à Santa Marta à la fin de la journée (avec un retour mémorable), puis prendre un bus de nuit jusqu'à Bucaramanga : notre descente jusqu'à Bogota commencera ici !

Bons baisers caribéens !

JT


 
 
 

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